Les  Bleus retrouvent les Strasbourgeois, déjà dans leur poule, la saison dernière.

Alors que son équipe professionnelle accédait à la Proligue (D2), la relégation de son équipe réserve au niveau régional aurait fait tache dans la saison 2017 – 2018, de Strasbourg Schiltigheim. Une incongruité, compte tenu de la qualité et du potentiel de l’effectif…

Avec, entre autres, Léo Cavalière, le gaucher passé par Montpellier, la “montagne” Anthony Abbey ou le jeune arrière lorrain, Adrien Raynel (formé à Thionville), les Alsaciens avaient largement les moyens de terminer à une meilleure place, que la neuvième (juste au-dessus de la ligne de flottaison), venue sanctionner leur dernier exercice.

Auteurs d’un début de championnat catastrophique (deux victoires seulement durant la phase aller), les hommes de Louis Chaudeur sont longtemps restés scotchés à la dernière place de la poule, et semblaient se diriger tout droit vers la Prénationale.

Le salut n’est réellement venu qu’au coeur du mois de mai 2018, avec une série de 3 victoires consécutives, parmi lesquelles, celle obtenue à Bois-Colombes, 26 – 30. Déjà assurés du maintien, nos garçons avaient profité de l’occasion pour tester de nouvelles options tactiques, tant en défense, qu’en attaque.

L’accession de son équipe fanion à la D2, suscitera probablement des vocations chez quelques jeunes joueurs ambitieux, qui en attendant d’intégrer le groupe pro, feront les beaux jours de la N3.

Notons enfin que les deux Clubs s’étaient également affrontés en Challenge de France, dans la catégorie U18, et que les partenaires d’Arthur Diamé et de Maxime Roy, désormais membres de notre collectif Première, s’étaient imposés à deux reprises.

Après sa relégation de N2 en N3, le voisin Asniérois atterrit dans la même poule que Bois-Colombes.

S’il est un adversaire de leur future poule de championnat, que les hommes de Guy Vigné connaissent parfaitement bien, c’est sans la moindre hésitation, l’Entente Asnières Colombes Clichy.

En effet, les deux équipes ont pris l’habitude de disputer des matches amicaux, presque systématiquement, à chaque trêve imposée par le calendrier, lequel n’en manque pas…

Depuis plusieurs saisons, que ce soit sous la conduite de Christophe Giry, l’ancien entraîneur, ou du nouveau, Philippe Pepiot, les Asniérois ont connu des championnats mentalement très éprouvants, avec des luttes pour le maintien, jusqu’à la dernière journée. Mais à force de jouer avec le feu, on finit par se brûler…

Malgré d’impressionnantes réserves de combativité, les hommes du président Richard Toussaint n’ont pu éviter la dernière place de la très relevée poule 2 de N2.

Pourtant les dirigeants ont souvent eu la main heureuse dans le recrutement, que ce soit avec Ivane Vimalin (24 ans, 117 buts), arrière formé à Savigny, le jeune ailier Romaric Biglietti (20 ans) arrivé de Franconville après avoir fait ses classes à Eaubonne, ou encore Arnaud Faivre (33 ans), passé par Savigny, après être monté de Toulouse.

La descente entraînera des mouvements au sein de l’effectif, qui restera cependant très solide pour la N3.

Le club Val de Marnais est une institution du handball Français.

Même si tous les joueurs qui composent l’équipe actuelle n’étaient pas nés lors du dernier titre en 1980, reste qu’appartenir à un Club sacré champion de France à six reprises, confère un prestige évident.

Ce fief du handball Français est, aujourd’hui, davantage mis dans la lumière par son équipe féminine, laquelle évoluera en D2 la saison prochaine, après un exercice 2017 – 2018 presque parfait (2 défaites seulement en 22 matches).

Les hommes de l’ex-international, Frédéric Louis, possèdent d’abord, deux redoutables ailiers finisseurs : à droite Alexandre Cuartango (117 buts) et à gauche l’ex-cristolien, Sofian Arbi 97 buts).

Cependant, les arrivées  du sudiste Julien Boury (Prades-le-Lez), puis du Vitriot  Anthony Charron ont judicieusement renforcé la base arrière, conférant à l’ensemble, un équilibre rassurant.

A l’image des Bleus, les Saint-Mauriens sont inconstants. Ainsi en 2017 –  2018, après n’avoir gagné qu’un seul de leurs cinq premiers matches, contre Hersin Coupigny (le dernier, relégué), ils se sont” offert le scalp” de Saint-Pol, le premier, récompensé d’une accession en N2…

Un côté imprévisible qui ne les a pas empêchés d’obtenir leur maintien assez tôt.

Le MEHB est une des deux réserves de clubs professionnels que comporte notre poule de championnat 2018 – 2019.

L’hégémonie du MEHB sur le handball Essonnien  ne sera pas affectée par le relégation de son équipe professionnelle de Lidl Starligue en Proligue, ou plus prosaïquement de D1 en D2.

Massy renouvelle, en effet, régulièrement les effectifs de ses équipes de jeunes, en attirant les meilleurs joueurs des clubs alentours, dont certains, à terme intégreront le groupe pro, après s’être aguerris en championnat de France U18 ou avec la N3.

Ainsi dans l’équipe ayant terminé la saison dernière, à la septième place de la poule 4 de N3 (44 points, 11 victoires / 11 défaites) on pouvait retrouver  Clément Coache (20 ans) et Anthony Borelly (19 ans) respectivement à gauche et à droite dans l’aile, tous deux arrivés de Plaisir, ou Lucas Rance (23 ans), jeune arrière gauche en provenance du Kremlin-Bicêtre, ayant cependant signé au Paris SG, pour 2018 – 2019.

Dans le sillage de son leader offensif (122 buts), l’ARD Amadou Thiero (32 ans), au club depuis plus de 15 ans, les Massicois pratiquent un jeu largement tourné sur l’offensive, basé sur des montées de balle, très percutantes.

Autre risque, moins prévisible celui-là, les renforts ponctuels, issus du groupe pro, dont pourrait bénéficier cette réserve.

Un adversaire qui présente des similitudes avec BCS.

Sportivement, à l’issue de la saison 2017 – 2018, Saint-Mandé aurait dû être relégué au niveau régional.  En effet, malgré une très bonne fin de championnat (3 victoires, un nul, pour une seule défaite dans les cinq derniers matches), les hommes de Philippe Vidal n’avaient pu faire mieux qu’une fatidique onzième place, laquelle impliquait une relégation dans la division inférieure.

Mais, comme c’est le cas chaque année, pour palier la cessation d’activité ou la relégation administrative de certains clubs, la FFHB en repêche d’autres. Saint-Mandé fait cette fois partie des heureux élus.

A l’instar des Bois-Colombiens, les Val de Marnais s’appuient essentiellement sur leur formation interne  pour alimenter leur équipe fanion.

Dans le groupe Saint-Mandéen “Seniors”, on retrouve ainsi des joueurs comme Martin Demoucron (98 buts, la saison dernière), Gaspard Mouthon, Tom Vanhaesebroucke ou Sébastien Kuchly, qui sous la direction de le leur désormais partenaire Thomas Boullé (35 ans, gardien de but), avaient gagné le très relevé championnat régional Excellence de la Ligue Île-de-France Est (encore deux ligues franciliennes à l’époque), dans la catégorie moins de 17 ans, en 2015 – 2016.

Lors de la préparation de la saison dernière, Saint-Mandé et Bois-Colombes avaient organisé une double confrontation amicale en U18M et en +16ans, dont nombre de protagonistes se retrouveront la saison prochaine, sur les terrains de la poule 5 de N3.

Souhaitons que ces futurs chocs soient aussi favorables à nos couleurs, que l’avaient été ces matches de préparation…

Tirage au sort du premier tour de la coupe de France masculine.

Contrairement à 2017 – 2018, les Bleus éviteront le tour préliminaire de la Coupe de France, prévu le week-end des 1 et 2 septembre 2018.

Ils participeront en revanche, dès le week-end suivant (8 et 9 septembre), au premier tour de l’épreuve. Celui-ci les conduira à une centaine de kilomètres de Bois-Colombes, à Saint-Sébastien-de-Morsent, dans l’Eure.

Baptiste Person et ses partenaires ont déjà eu l’occasion de croiser la route de cet adversaire lors de la saison 2016 – 2017.  Chacune des deux équipes s’était imposée à domicile ; les Sébamorsentins en décembre 2016, 27 – 21, et  les Bois-Colombiens, 30 – 24, en avril 2017.

A une semaine de la reprise officielle du championnat, contre Mulhouse à Smirlian, cette rencontre constituera une excellente répétition, grandeur nature.

L’intégralité du tirage de ces deux journées, ci-dessous.

Tour préliminaire :

Premier tour :

Reprise de notre revue des équipes de la poule 5 de N3, dans laquelle évoluera Bois-Colombes, en 2018 – 2019.

Parmi les sept adversaires franciliens que les Bleus devront affronter la saison prochaine, le Plaisir Handball Club est celui qui a vécu l’exercice 2017 – 2018 le plus intense.

Pour mieux comprendre cette affirmation, il faut remonter à l’été dernier.

A peine promu en N3, le groupe Yvelinois perd Raul Petrus, Jean-Marc Bérel, Florent Geoffre et Julien Rimoux, lesquels décident de rejoindre Puteaux, dont l’entraîneur n’est autre que Semir Zuzo…lui-même joueur de Plaisir.

Suprême ironie, le sort a placé les deux équipes dans la même poule….

Décimé, Plaisir s’attend à vivre une saison difficile. Mais, malgré un trou d’air dû aux blessures, les hommes de Victor Garriguet déjouent les pronostics, et arrachent une incroyable deuxième place (devant Puteaux, “seulement” cinquième…), qui les qualifie pour le barrage d’accession à la N2.

Nouvel ascenseur émotionnel lors de ce match couperet contre Molsheim.

Malgré les efforts d’Alexandre Constant (revenu de Massy), du demi-centre Alexandre Auger (arrivé de Versailles), de Guillaume Gontier, et la partie énorme du capitaine Benjamin Modeste (10 buts), les Plaisirois s’inclinent sur le fil, 26 – 27, après avoir compté 4 buts d’avance (10 – 6, 17ème).

Cette formidable saison leur a donné de l’appétit, et les Plaisirois sont déjà très actifs sur le marché des recrutements… au moins au niveau des contacts…