En ne s’imposant pas contre Vélizy, notre réserve a grandement hypothéqué ses chances de pouvoir disputer les barrages d’accession à la division supérieure.

A deux journées de la fin, les partenaires de William Unimon n’ont plus leur sort entre les mains, et comptent 3 points de retard sur Le Bourget. Pour que les Bleus puissent terminer deuxièmes, il faudrait qu’ils gagnent à La Celle Saint-Cloud (30 mars) puis à domicile contre Asnières 1C (6 avril), et que dans le même temps, les Bourgetins s’inclinent successivement, chez eux contre Aulnay (30 mars), puis à Serris (7 avril). Une autre possibilité existe si les Séquano-Dionysiens perdent l’une de ces deux rencontres et concèdent le nul sur l’autre.

Pour en  être réduits à procéder à ces calculs, nos réservistes 1B y ont mis du leur, en permettant à Vélizy de grignoter l’avance de 4 buts (19 – 15) qu’ils avaient mis trois quarts d’heure à se construire, en à peine 10 minutes (21 – 21, 56ème).

Aussi rageant soit ce 22 – 22 final, il est logique au vu de la prestation des Bois-Colombiens, avec une nouvelle fois une finition médiocre, illustrée, entre autres, par leurs trois échecs consécutifs sur 7 mètres.

Même si l’espoir est mince, il est indispensable de jouer le coup à fond…

Le classement :

« Au moins, on peut dire qu’on a défendu… » Cette remarque amère, permet à Guy Vigné d’adoucir sa déception, après une énième rencontre non gagnée par ses hommes, faute d’avoir eu une finition décente. Thionville vient s’ajouter à la liste déjà longue des adversaires, que les Bleus n’ont pu dominer, malgré une multitude d’occasions « faciles ».

La bonne impression des cinq premières minutes (3 – 0), a presque aussitôt été effacée par le relâchement coupable immédiatement consécutif (4 – 6, 13ème). Mis en difficulté par Guillaume Felici, le gardien Mosellan, qui a affiché des statistiques « monstrueuses » (20 arrêts à 49% !), les Bois-Colombiens ont fait la course derrière au cours de la première période, qu’ils ont néanmoins réussi à boucler sur une égalité, 9 – 9.

La seconde mi-temps a été dans le même registre, avec de surcroît des exclusions temporaires (6 X 2′) contraignant même Baptiste Person et ses partenaires, à jouer à 4 !

Incapables de convertir leurs 7 mètres, leurs contre-attaques et autres « immanquables », nos garçons ont donné confiance aux Lorrains, au point de les mettre en possibilité de l’emporter…

« Notre nul est presque heureux… » affirme le technicien Bois-Colombien, précisant  » pourtant, rien que dans la dernière minute, on a eu trois contre-attaques franches pour s’imposer…. »

21 – 21, ce score ne satisfait pas le coach Altoséquanais : « …la pilule va être dure à digérer, tant ces scénarios sont récurrents… ».

Les Bleus restent scotchés à la septième place.

Le classement :

La pire erreur à commettre serait de prendre en compte le classement actuel des deux formations, pour estimer que Bois-Colombes devrait s’imposer à Thionville, ce dimanche 24 mars (16 heures). Les Mosellans savent en effet se sublimer dès qu’ils foulent le parquet de leur salle, et les visiteurs y sont, au pire, accrochés, au mieux, défaits…

Les Bleus se souviendront aussi, des difficultés qu’ils avaient eu à venir à bout des Lorrains au match aller, comme ce premier quart d’heure où ils avaient subi les évènements (7 – 8).

Guy Vigné a insisté auprès de ses hommes sur « …(leur) comportement, tant celui-ci a été dévastateur, la semaine dernière à Strasbourg Schiltigheim ».

Intransigeance sur l’attitude, mais également sur le niveau technique et la gestion des fameux « petits détails »…, trop souvent négligés par la troupe de Baptiste Person.

Une troupe dans laquelle Ronan Autegarden et Jérémie Houssays remplacent Théo Charles et Jamess Guibero.

Le classement :