Les conditions du déplacement à Nancy ont rendu les possibilités d’y obtenir un bon résultat, presque nulles.

Affronter un adversaire de la trempe du Grand Nancy Métropole, nécessite  d’être en pleine possession de ses moyens.

Ce ne fut hélas pas le cas des Bleus, hier soir, qui après avoir vainement attendu le car censé les conduire en Lorraine, ont dû se résoudre à effectuer le voyage dans les voitures personnelles de Nacim Ardjoum, Ronan Autegarden, Custodio Martins (notre officiel de table) et Baptiste Person.

A ce temps d’attente vaine , il a fallu rajouter celui nécessaire à récupérer les véhicules en question, car compte tenu des “facilités” de stationnement autour de Smirlian, personne, évidemment, n’utilise ce moyen de transport pour rallier le lieu de rendez-vous…

Saluons donc l’état d’esprit remarquable du groupe, qui a accepté de ne pas pleurer sur cette défaillance administrative, et mis tout en œuvre pour essayer de rejoindre Nancy (sous la neige, comme toute la région Grand Est), avant le coup d’envoi de la rencontre.

De l’aveu même de Guy Vigné, ses hommes ont abordé la partie “avec les jambes lourdes, le souffle court et une motivation émoussée”, disputant un premier match à gagner contre le chronomètre, avant le véritable, sur le terrain.

Malgré toutes ces péripéties, les Bleus ont essayé de mettre en place avec application, leur plan de jeu peaufiné toute la semaine, contre un adversaire, qui une nouvelle fois a exploité l’opportunité offerte par les règlements aux clubs professionnels, d’aligner des joueurs de leur centre de formation à moins de 24 heures d’intervalle, dans l’équipe fanion puis la réserve, sans jamais être “brûlés”. Aboubakar Fofana (3 buts) et Maxime Ogando (8 buts)  figuraient ainsi sur les feuilles des matches contre Chartres (disputé vendredi soir) et contre Bois-Colombes (hier).

Les louables efforts prodigués par le jeune Théo Charles (7 buts) et ses partenaires, ne les empêchent pas d’être distancés (légèrement) à la pause, 12 -15.

Le retour des vestiaires est terrible, pour nos “boys” qui accumulent les fautes techniques et les échecs au tir. A cette maladresse s’ajoute un brin de réussite pour les Lorrains, comme sur cette balle qui roule derrière la ligne, après un arrêt…

La combinaison de tous ces éléments contraires, portera l’avance des Nancéiens, dont le groupe est taillé pour la division supérieure,  à 9 buts (15 – 24), dès la quarantième.

Dans le sillage de Youri Mazzocchi (6 buts), les Bleus réduiront cet écart à quatre unités (22 – 26, 48ème), avant d’être rattrapés par le poids, tant physique que mental, des difficultés traversées au cours de la journée, et s’incliner, 27 – 35.

Une défaite sur le parquet, mais une victoire sur le plan humain pour nos garçons, dont la prestation doit être analysée avec bienveillance, tant les conditions furent particulières.

Un “trou” dans le calendrier donne une quinzaine de jours pour préparer la réception (samedi 17 mars, 20 heures 30 à Smirlian)  d’un concurrent direct dans la course au maintien, le Bassin Mussipontain, lequel a montré qu’il n’avait pas abdiqué, en battant P2H, 29 – 27.

Si Bogny s’est enfoncé un peu plus en concédant un nouveau revers (20 – 29) contre Montfermeil, il faudra suivre de très près les matches de cet après-midi. D’une part la réception du leader, Savigny, par Amnéville Rombas, et d’autre part, le déplacement de Strasbourg Schiltigheim à Le Chesnay. Deux rencontres qui auront une incidence directe sur cette lutte au maintien.

Le compte rendu du match dans l’Est Républicain ici.