Avant même le coup d’envoi de la rencontre contre Asnières, la soirée était mal engagée, avec la présence d’un délégué venu, pour superviser un “huis clos” qui évidemment ne l’était pas… Problème ensuite, avec la feuille de match électronique que les arbitres, eux-mêmes suivis, n’ont pu finaliser, faute de pouvoir la signer grâce à leur clé USB. Conséquence il a fallu refaire une “feuille de match papier”, à l’ancienne, que se chargeront de transmettre à la commission d’organisation des compétitions, les directeurs de jeu.
Sportivement, les Bleus ont assez vite gâché leurs chances de l’emporter en ratant, comme trop souvent, des occasions faciles. Les solutions qu’auraient pu offrir les rotations ont, elles aussi, été très vite limitées. : “Outre notre maladresse récurrente, nous avons dû composer avec deux cartons rouges (Ronan Autegarden et Nacim Tourèche) avant la pause, pour des attitudes antisportives impardonnables, qui nous ont plombés” regrette Guy Vigné, ajoutant “Théo Charles, blessé au pouce, n’a, de surcroît, pu être utilisé en seconde période…”.
Si Philippe Pepiot, le coach visiteur regrettait le manque d’assiduité de ses joueurs à l’entraînement, il appréciait, en revanche leur implication dans ce “derby”, où malgré la belle prestation de Tawfik Rida dans nos buts, les Bois-Colombiens n’ont jamais été réellement en mesure d’inquiéter les Asnièrois, ne se rapprochant au mieux qu’à deux buts en seconde période.
Cette défaite (24 – 29) rapproche dangereusement la troupe de Baptiste Person de la zone rouge, dont Haguenau, le prochain adversaire, a montré en allant gagner à Strasbourg (33 – 28), qu’il pouvait encore s’extirper… au détriment d’un autre.
Pour un Club comme le nôtre, le salut passera par le travail…