Coach Tarek ne décolérait pas après la défaite concédée par nos SF1 devant Palaiseau 1C : “Sans manquer de respect à nos adversaires, j’appelle ça une offrande ! On s’est sabordé tout seul…”

Le choix défensif audacieux opéré par les Bleues a pourtant bien fonctionné en perturbant le jeu des visiteuses et en permettant de récupérer beaucoup de balles (6 pour les seules dix premières minutes). Sauf que ces “munitions” n’ont pas été, loin s’en faut, converties à l’autre bout du terrain, au point qu’à la douzième, c’est Palaiseau qui mène (3 – 5).

” On a commis des fautes techniques indignes de notre niveau ! Je n’ai pas peur des mots, ces erreurs étaient à la limite du ridicule… Des balles jetées au hasard, des marcher, des reprises de dribble, des passes dans les pieds… Tu ne peux pas jouer comme ça” poursuit Coach Tarek.

Pourtant, en dépit de cette kyrielle de fautes, les partenaires de Linda Chabi ne comptent que trois longueurs de retard à la pause (11 – 14).

Heureusement, dans le sillage de leurs gardiennes Marie Tremblier et Nadine Dif, les Bois-Colombiennes réalisent une performance défensive de qualité, mais les situations “faciles” qui en découlent restent gâchées.

En attaque placée, le fonds de jeu débouche également sur des occasions nettes, lesquelles sont minorées par un manque de détermination à la finition.

L’accumulation de ces éléments contraires conduit à un revers de deux buts (24 – 26), qui génère une insatisfaction d’autant plus grande que les Bleues ont dû composer avec certaines absences : ” Je l’ai déjà dit, les absences nous portent préjudice, surtout lorsqu’elles surviennent pour des motifs à mes yeux secondaires, genre anniversaire… Le sujet a fait l’objet d’une mise au point avec le groupe” s’agace Coach Tarek qui conclut : “Au final ce match suscite de la frustration et de l’énervement, même s’il faut reconnaître que Palaiseau a été techniquement beaucoup plus propre que nous… Nous sommes montés de division, nous devons donc également élever notre niveau d’exigence, sinon ça risque d’être très compliqué… Nos filles en ont parfaitement les moyens, mais elles doivent consentir davantage d’efforts et ne pas baisser les bras !”

Le classement