Que ce fut dur !

Nos SM1 ont eu toutes les peines du monde à s’imposer sur le parquet d’Avranches, qui s’est battu jusqu’à la dernière seconde pour préserver  ses chances de se maintenir.

Un scénario palpitant où chaque équipe a pris tour à tour les commandes, sans parvenir à réellement distancer son adversaire…, qui donne plus de “charme” à ce succès. “Un chassé-croisé qui aurait aussi bien pu réussir à Avranches” reconnaît Coach Guy.

A la pause, les Normands disposent d’un petit avantage, 12 – 13, qu’ils doublent assez vite (14 – 16, 37ème).

Sans paniquer, malgré plusieurs occasions laissées en route, les hommes de Guy Vigné, reviennent à hauteur, puis s’offrent deux buts à la 45ème (19 – 17). “…Bien qu’avertis des caractéristiques de leur jeu, nous avons peiné en attaque, soit en jouant dans leurs bras, soit en concluant l’enclenchement annoncé par une faute technique ou un tir mal cadré” explique le technicien Bois-Colombien.

Tout est à refaire, deux minutes plus tard à peine (19 – 19).

Les Bleus retrouvent cette avance à l’entrée du money time (23 – 21, 54ème), mais les partenaires de Jonathan Almosnino auront des sueurs froides lorsqu’ils ne seront plus que 4 sur le terrain, suite aux exclusions temporaires à 30 secondes d’intervalle, de Ronan Autegarden puis de Nacim Tourèche (rouge). Les locaux en profiteront d’ailleurs pour égaliser (23 – 23).

“Bien que désordonnée, notre défense a tenu grâce à la volonté de ne rien lâcher… C’est sans doute cet état d’esprit qui nous a sauvés durant cette séquence…, avec les arrêts de Jonas Groetschel aux moments clés” indique Coach Guy.

Nouvelle infériorité numérique à la 58ème qui fait craindre le pire (exclusion de Paul Maretti), mais au buzzer ou presque, Maxime Roy offre à son camp une victoire importantissime (25 – 24), compte tenu des résultats de la soirée, à l’issue d’un mouvement décidé et appliqué correctement. “Peut-être le seul moment de réelle lucidité…” concède l’entraîneur Francilien,

Les Bleus sont loin d’être tirés d’affaire, mais la confiance monte à mesure que les succès s’enchaînent.

Le classement