Lorsque nos seniors masculins reprennent l’entraînement le 16 août dernier, l’été affiche des températures automnales, les absents sont nombreux, et l’ensemble dispose d’à peine quatre semaines, avant de recevoir le Paris SC en ouverture du championnat.
Leur gymnase transformé en centre de vaccination, les Parisiens ont demandé l’inversion de ce choc inaugural, si bien que le calendrier des hommes de Michaël Bulayima, qui devait les envoyer à l’extérieur à quatre reprises lors des six premières journées, devient nettement plus favorable, puisque après Paris, ils accueilleront Falaise (2ème journée) et Asnières (4ème journée) pour un seul déplacement à Guingamp (3ème journée).
Ce coup de pouce du destin et une préparation optimisée, malgré des conditions difficiles (fermeture du complexe Smirlian), lanceront cet exercice post-covid (on le croit à ce moment-là) de la meilleure des manières.
Les partenaires de Baptiste Person trônent alors au sommet du classement, et les plus optimistes se laissent aller à rappeler que “l’appétit vient en mangeant…”
A cette parenthèse enchantée, succède toutefois un gros passage à vide (4 défaites consécutives) qui remettra l’église au milieu du village : le groupe, même rajeuni, a surtout lutté pour se maintenir au cours des saisons précédentes (achevées) et ces efforts ont affecté le mental des troupes.
Deux nouveaux succès, contre Houilles Le Vésinet Carrières et à Bruz, puis un revers décevant contre Pays d’Auray, nous octroient une quatrième place (à égalité avec Paris, Houilles et Morlaix) à l’issue de la phase aller, laquelle est conforme aux attentes du technicien Bois-Colombien : ” Notre bilan est mitigé, avec une préparation et un départ très positifs… Malgré nos difficultés, nous avançons avec les armes qui sont les nôtres ! Dans ce contexte une quatrième place, ça n’est pas si mal que ça ! Une performance à mettre à l’actif des joueurs, dans un contexte pas toujours facile…”
La longue trêve hivernale (prochain match au Paris SC, le dimanche 6 février !) rebattra les cartes, car toutes les équipes doivent s’engager dans une nouvelle préparation, et il est loin d’être acquis que les valeurs établies mi-décembre, le restent à la reprise.
Autre incertitude, le spectre du virus qui plane sur toutes les compétitions et pourrait s’inviter au programme…