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Le seizième de finale contre le CSM Finances est le genre de rencontre (en 2X25′) qui laisse des regrets aux perdantes, mais qui enthousiasme par la débauche d’énergie, l’abnégation et la solidarité affichées, avant de rendre les armes.

En s’enferrant dans un “jeu au près” suicidaire, pourvoyeur de balles de contre-attaques pour leurs adversaires, les Bleues ont connu du retard à l’allumage, et se sont retrouvées menées 4 – 8 au quart d’heure, après avoir longtemps échoué, avant d’inscrire leur premier but.

Un délai de latence dont n’a pas eu besoin la Parisienne Pauline Jose, qui marquait déjà pour la huitième fois (10 réalisations au total), pour porter l’avance de son équipe à six longueurs, 6 – 12.

Il était naturellement trop tôt pour enterrer les partenaires d’Élodie Hector, mais nul besoin d’être grand clerc pour deviner que les efforts pour combler cet écart, seraient payés tôt ou tard…

Loin de ces considérations “mercantiles”, nos filles, changeaient de dispositif défensif, et entamaient leur lente remontée, pour basculer à la pause sur un score plus “décent”, 11 – 13.

Au retour des vestiaires, elles se tiraient une nouvelle balle dans le pied, en ratant trois occasions consécutives de recoller rapidement.

Finances laissait passer l’orage, et profitait de notre maladresse pour reprendre le large (11 – 15, 30ème).

S’il est une qualité que les Bois-Colombiennes possèdent, c’est bien de ne jamais renoncer, quelle que soit la difficulté de la tâche qui se présente devant elles.

A la fois besogneuses et combatives, elles relevaient la tête, seconde après seconde, au point qu’à la 38ème minute, Imane Boualaoui (7 buts) donnait pour la première fois l’avantage au camp Bois-Colombien, 16 – 15.

Les débats s’équilibraient alors jusqu’à la 47ème (18 – 19), où Hafsa Bichoutar (1 but) subissait sa deuxième exclusion temporaire, plutôt sévère. Nos filles ont, d’ailleurs, dans l’ensemble, été beaucoup plus sanctionnées que leurs adversaires, avec six fois 2′, contre deux.

Les Parisiennes exploitaient habilement la situation (18 – 20), puis se contentaient d’aller jusqu’au coup de sifflet final, en préservant leur succès sur la plus petite des marges, 20 – 21.

Coup double pour Finances, qui écartait ensuite Dourdan, 18 – 16, et validait ainsi son ticket pour les quarts.

Les Bleues pourront se consoler avec la lutte, bien engagée, pour l’accession à la division supérieure, objectif principal de la saison. Elles retrouveront le championnat le week-end des 7 et 8 mars (date précise encore inconnue), avec un déplacement à Fontenay-aux-Roses.

 

 

 

 

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