Les Bleus pourront toujours évoquer les quatre tirs aux six mètres consécutifs ratés, alors qu’ils dominaient la rencontre, et qui auraient pu leur permettre de creuser l’écart, ou les absences qui les ont contraints à n’aligner qu’un seul gaucher, compliquant leurs relations en attaque.
La réalité est que leur autonomie actuelle est insuffisante pour prétendre à la victoire.
Cinq premières minutes très solides (5 – 2), durant lesquelles le jeune Johan Amoura (18 ans, 3 buts) ouvre son compteur buts dans sa nouvelle catégorie. Les cinq suivantes qui gâchent cette belle entame (6 – 6, 10ème), puis les deux équipes arrivent au quart d’heure, à égalité, 9 – 9.
Les partenaires de Baptiste Person luttent avec conviction, mais se montrent très fragiles en défense, laquelle est régulièrement débordée sur son flanc droit (l’ailier gauche Kremlinois, Salini Idjihadi a inscrit 11 buts !) et peine à couvrir les relations entre la base arrière et les pivots adverses.
Dommage, car lorsqu’ils parviennent à arrêter les offensives des visiteurs, nos garçons montrent qu’ils ont des jambes, en enchaînant des contres très efficaces, qu’ils soient initiées par les relances chirurgicales de Randy Bula Yima, ou sur montées de balle plutôt bien construites.
A la pause, le CSA Kremlin-Bicêtre mène 16 – 17.
Notre vulnérabilité défensive se confirmera au retour des vestiaires (18 – 23, 37ème).
A l’autre bout du terrain, les options tactiques offensives (jeu à 2 pivots) retenues, n’inverseront pas le cours du match, et l’inéluctable défaite, prendra des proportions importantes (27 – 38), quoique anecdotiques…
A une semaine de la reprise du championnat, il reste du pain sur la planche…