L’essentiel est là, et les trois points qu’apporte le succès acquis sur le terrain de Saint-Mandé (26 – 21), réconforteront les esprits meurtris, après la déconvenue de Mulhouse, tout en remettant les Bleus en selle. Mais Guy Vigné étouffe une éventuelle euphorie naissante : “notre victoire est précieuse mais pas convaincante. C’est vrai qu’il n’a pas été facile pour le groupe, dans le doute après le dernier match, de devoir batailler contre cette équipe de Saint-Mandé jeune et pleine d’allant, mais aussi empreinte de fébrilité dans le dernier geste. Une faiblesse qui nous a aidés, notamment en fin de match…”
Les Bleus ont également dû lutter contre une interprétation arbitrale “déséquilibrée” du rapport de force (six exclusions contre aucune…) et du refus de jeu. Mais plutôt que de se lamenter, Baptiste Person et ses partenaires y ont puisé de la combativité et de la pugnacité.
Le technicien Bois-Colombien regrettait que ses hommes aient trop souvent subi les initiatives adverses, pourtant annoncées, ou pas respecté certaines consignes favorisant ainsi, l’expression du jeu Saint-Mandéen.
Guère en réussite le week-end précédent, nos gardiens, en particulier Randy Bula Yima, ont été déterminants dans ce succès, grâce à leurs parades dans les moments cruciaux. Pour Guy Vigné “ces arrêts compensent ceux qu’ils auraient dû réaliser dans certaines situations spécifiques, et que des gardiens de leur qualité ne devraient jamais prendre…”
Éliminés de la Coupe de France, les Bleus ont désormais, quinze jours devant eux, pour peaufiner leur physique et leur technique, avant la réception de Strasbourg Schiltigheim, qui avait passé 12 buts à Saint-Mandé, lors de la première journée.