Inconstants mais combatifs, les Bleus arrachent, au bout du suspense, une victoire qui fait du bien au moral.
Bien que malade, Stéphane Drané (6 buts) a trouvé les ressources nécessaires pour livrer une prestation très convaincante, et inscrire le but victorieux à quelques secondes du coup de sifflet final.
Rien ne fut simple pour les Bleus, d’abord distancés (4 – 8, 13ème, puis 10 – 13, 23ème) puis retrouvés, avant de plonger dans de ces trous noirs angoissants, où les entraîne trop souvent leur finition “aléatoire”.
De la quarante-quatrième (24 – 20) à la cinquante-huitième (25 – 26), seul Stéphane Drané parviendra à battre le jeune gardien Bognysien, arrivé de Courmelles, à l’inter-saison ! Une issue du type de celle subie contre Le Chesnay, commence à poindre dans les esprits des spectateurs présents.
S-ils connaissent des difficultés à concrétiser leurs occasions, les Bois-Colombiens, ne manquent pas de ressources mentales. Ils “avalent” sans baisser les bras, d’expédier trois “immanquables” sur les montants, avant que Youri Mazzocchi ne parvienne à égaliser (26 – 26).
Le chronomètre affiche 8 secondes à jouer, lorsque le coach Ardennais, Alain Ramos, pose un temps mort, après que BCS a repris l’avantage, 27 – 26.
Au lieu de s’arrêter, comme le prévoit le règlement, le temps continue de défiler jusqu’au buzzer. Après concertation avec la table de marque, les arbitres, seuls maîtres du temps, décident qu’il reste 13 secondes à jouer.
Celles-ci paraîtront une éternité, mais le succès sera définitivement entériné, lorsque Bryan Bertholet (6 buts), le principal danger des visiteurs hier, expédiera son ultime tir au-dessus de la cage gardée par Tawfik Rida, lui aussi solide, avec 6 arrêts à 38%.
Comme le dira David Finkiel après la rencontre “…désolés de vous avoir fait peur, mais pour nous la seule chose qui compte, c’est d’avoir gagné…”.
Les Bleus ont désormais quinze jours pour préparer le déplacement à Montfermeil, actuel quatrième.