Début d’une série d’interviews décalées de joueuses et de joueurs de nos différentes équipes. Sérieux, s’abstenir !
Cela fait 25 ans qu’Aldjia Toukali est entrée dans la vie du club. Elle concilie plutôt bien son rôle de joueuse de notre équipe première féminine et de dirigeante. Personnage incontournable de notre section, elle a accepté de répondre à nos questions, le jour de son anniversaire, après avoir soufflé ses bougies dans Smirlian…Sans se prendre au sérieux, évidemment.
• Tu as un surnom ?
Avant on m’appelait “Bouh”, la petite fille aux tresses qui fait peur aux monstres, dans le dessin animé, parce que j’aime bien faire des blagues. Mais avec ma nouvelle coupe de cheveux, c’est Dora l’exploratrice, qui ne se sépare jamais de son petit singe Babouche… Avec mes origines, les filles disent que je ne me sépare jamais de mes babouches…
• Tu avais un rêve de gosse ?
Je ne sais pas trop. Peut-être aller sur la lune.
• Ta plus grosse bêtise ?
Quand j’étais petite, j’ai piqué 10 francs dans le porte-monnaie de ma mère pour acheter des bonbons. Je n’étais pas fière, et il n’a pas fallu longtemps pour que je me dénonce. Dès la première question de l’interrogatoire de ma mère, je me suis mise à table… Ça a été d’autant plus vite qu’elle tenait dans la main, une babouche menaçante…
• Qui c’est la “chouchoute du coach” ?
Je dirais Marie (Tremblier) ou Linda (Chabi). C’est dur de les départager, parce qu’elles sont toutes les deux au taquet…
• Qui est ta partenaire qui aurait le plus besoin d’un relooking ?
Hafsa (Bichoutar). Hier soir, elle est venue au match, en bohémienne.. En fait, elle cherche son style… A chaque match, elle change de décennie, mais c’est jamais la bonne…
• Celle qui a des pieds à la place des mains ?
Ah, là aussi c’est dur, parce que dans l’équipe on peut presque toutes prétendre au titre… A 80%, on est toutes maladroites… Une fine équipe quoi…
• Tu te souviens de ta plus grosse gaffe ?
Il y a quelques années, la maman d’un joueur, que je ne connaissais pas encore, vient récupérer son fils au gymnase. Comme elle ne le voit pas, je vais dans le vestiaire pour le chercher. “Félix, dépêche-toi, ta grand-mère t’attend…”
Lorsqu’il l’aperçoit il crie “C’est pas ma grand-mère, c’est ma mère !” Je ne savais plus où me mettre… Quand je lui ai présenté mes excuses pour la méprise, il m’a rassurée (si on peut dire…) avec humour, en ajoutant “C’est pas grave, c’est elle qui veut pas faire de coloration…”
• Tu as un petit plaisir un peu honteux?
Je suis gourmande. Quand je rentre chez moi et que je sais qu’il n’y aura personne, je m’arrête à la boulangerie pour m’offrir une pâtisserie, que je déguste avec un petit café, toute seule. Je ne fais jamais ça quand je sais qu’il y aura du monde, parce qu’il faudrait que partage…
• Quelle est ta qualité première en dehors des gymnases ?
Je suis très humaine. Je vais vers les gens, avec beaucoup d’empathie
• Quel est ton gros défaut ?
Je suis une râleuse, et je radote. Comme j’ai un grand cœur, dès que quelque chose me chagrine, je râle.
• Qu’est-ce qui te fait rire ?
Je suis vraiment bon public, alors je peux rire de tout : de mes neveux et nièces, de mes coéquipières, de mes propres vannes, ou de la tête de mes joueurs, quand on met en place des exercices à l’entraînement, et que visiblement ils n’ont pas tout compris…
• En vacances, tu es comment ?
Comme Dora l’exploratrice, avec mon petit sac sur le dos, je pars à la découverte de la ville ou de la région où je suis.
• Les soirs de défaite, tu es comment ?
Je suis frustrée. Je déteste perdre, alors je ressasse… J’en parle avec les autres, mais dans un premier temps, je réfléchis seule…Avant c’était terrible, ça durait 3 ou 4 jours, mais maintenant, avec l’âge, le lendemain je passe à autre chose…
• Quelle est la phrase que le coach répète tout le temps ?
Il répète tout le temps “voilà”, quand il donne une consigne, pour un oui ou pour un non.
• Qu’emmènes-tu toujours en déplacement avec ton équipe ?
Mes genouillères. Je finis souvent à plat ventre, alors elles sont indispensables. Il m’est arrivé une ou deux fois de les oublier, j’ai joué sans, mais vraiment, ça n’était pas pareil. Comme si j’avais oublié mon slip…